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Ils sont tristes les lundis matins, mêmes ensoleillés, quand on corrige un papier sur la mort d’un homme que l’on connaît depuis toute petite.

Les facéties, le jeu, la tendresse bourrue, le grain de folie, l’intelligence et la générosité de Michel Serrault m’ont accompagnée tout au long de ma vie, de La Cage aux folles au Papillon, en passant par Mortelle randonnée, Les Fantômes du chapelier, Garde à vue, Buffet froid, etc. (155 films d’après Imdb), sans oublier tous ces sympathiques nanars qu’on a beaucoup subi à la télévision.

Cher Monsieur Serrault, je vous aimais bien. Vous savoir parti, c’est un peu de ma légèreté qui s’envole…

1. Le lundi 30 juillet 2007, 15:44 par luciole

Tu me l’apprends … Je ne réalise pas… encore un immortel …

2. Le lundi 30 juillet 2007, 15:49 par Leeloolene

Et dans la loi des séries… Ingmar Bergman est parti aussi… Un autre grand du cinéma !
Mais Serrault me touche beaucoup plus et j’ai eu de la peine en entendant ça cette nuit ! Espérons que les différentes chaînes nous permettent de revoir des bons films de lui…

3. Le lundi 30 juillet 2007, 16:47 par Chondre

Mais oui, Bergman aussi…

4. Le lundi 30 juillet 2007, 17:13 par Oxygène

Ces disparitions nous rapprochent davantage de la raideur et du conformisme ambiants. Pauvres de nous !

5. Le lundi 30 juillet 2007, 18:46 par andrem

Serrault-Bergman. Jamais je n’aurais pensé à les associer. Et voici que la mort les réunit dans une même date (ne pas chipoter sur le tantième, moins de vingt-quatre heures les sépare, il faut un peu de temps pour que le bel ange noir traverse l’Oresund).

Serrault était comme le grand frère, celui qui fait ce qu’on n’oserait jamais, depuis toujours. Avec cette délicate ironie qui derrière les plus grosses blagues transformaient le fou à lier en porcelaine précieuse.

Bergman était l’opacité du rêve. Depuis toujours aussi, depuis les fraises sauvages, film vu à l’âge ou l’on s’intéresse encore au club des cinq. Film que je n’ai jamais pu oublier, et qui se réveillait à chaque nouvelle sortie d’un nouveau « Bergman ». Comme une pendule qui se remet soudain à sonner, à cette heure là et pas une autre.

Ne serait-ce pas Bergman qui l’aurait emportée, la mort, dans ses chaussettes? Avec Serrault comme cerise.

6. Le mardi 31 juillet 2007, 09:49 par lorent

serrault c’est un de ceux qui rendent l’idée de vieillir acceptable, pour ça et le reste, merci à lui.

7. Le mardi 31 juillet 2007, 11:32 par Leeloolène

Hier soir je parlais de loi des séries, sans oser dire « jamais deux sans trois » (rappelle toi un vieux fil de conversation chez moi… où finalement il n’y avait pas eu de 3e)…
eh bien… là on en a un : fr.news.yahoo.com/rtrs/20…

Je pense que tu vas avoir un sacré boulot cette semaine !!! Des articles à insérer à la dernière minute… bonne chance…

8. Le mardi 31 juillet 2007, 12:19 par Akynou

Je suis pas sure, Antonioni c’est un peu trop « intello » pour mon taf, malheureusement.
Mais c’est là que je réalisais combien nous avions de la chance, quand j’étais ado, de pouvoir voir des films de Bergman et d’Antonioni à la télé…