En ce moment, les réseaux et les médias bruissent d’une histoire de loup mal-aimé qui par la magie d’une quiche trouverait des amis. La publicité est super bien faite et la première fois que je l’ai vue, j’ai fondu, comme tout le monde.
Elle m’a rappelé une histoire de soupe au caillou, très jolie aussi, que je lisais à mes filles petites : un vieux loup va de maison en maison avec dans son sac un caillou pour faire une soupe au caillou. Mais chacun apporte quelque chose pour ajouter à la soupe, qui une carotte, qui du céleri, qui un navet. Et à la fin, tout le monde déguste une très bonne soupe.
Je ne vous fais pas la morale de l’histoire, mais ça parle évidemment d’acceptation de l’autre et de solidarité. Si tout le monde met la main à la pâte (ou aux dombrés ;-))…
Bref, pourquoi vous raconte tout ça… Ah oui. Dans la publicité, la chanson qui accompagne le spot, c’est Le Mal aimé, de Claude François. Comme la publicité est super mignonne, tout le monde réécoute le chanteur, s’émerveille. Les plus jeunes découvrent, les plus anciens « nostalgisent », son fils est invité sur les plateaux télé… Et pfff…
Ceux qui ont vécu (subi) les années Claude François avaient deux attitudes le concernant. Soit ils idolâtraient le bonhomme, soit ils ne l’aimaient pas vraiment. Moi, je faisais plutôt partie du second groupe. D’abord, je n’ai jamais vraiment été groupie de quelqu’un (à part de mes filles) et j’ai toujours trouvé cette façon d’être lunaire (je ne méprise pas, je ne comprends pas, ce n’est pas la même chose).
Ensuite, je ne comprenais pas non plus l’engouement pour ses productions. Ses toutes premières chansons, je ne m’en souviens plus vraiment, trop petite. A part Si j’avais un marteau parce que j’ai découvert plus tard que c’était « inspiré » d’une chanson latino révolutionnaire, Si tubiera un martillo… Plus tard, quand il était au fait de sa gloire, ce que je supportais le plus mal, c’était toute cette série de titres dans lesquels il pleurnichait sur des mélodies sirupeuses (et entêtantes). Le Mal-Aimé bien sûr, Le téléphone pleure et, pour moi, la pire de toute Comme d’habitude.
Encore aujourd’hui, ce mec qui se lamente à longueur de chanson sur le mal que lui faisaient les femmes alors que lui se conduisait si mal avec elles, franchement, ça me défrise. Et ce qui m’agace encore plus, c’est qu’à chaque fois que je lis le mot « habitude » c’est sa chanson qui me vient en tête. Comme quoi, il avait un certain talent pour entrer dans nos têtes et ne plus en sortir.
Ça y est, j’ai fait ma rageuse… Mais c’était pour participer au calendrier En Avent les blogopotes, une idée d’Anne, du Blogallet : faire un post sur un thème qu’elle donne et qui change tous les jours.. Aujourd’hui, c’était… Habitude
Comment le dire… la pub dégoulinante à souhait est d’une réussite fulgurante et j’ai envie de dire bravo surtout lorsqu’on subit les pubs pour les zautomobiles. Le Claude à l’époque je faisais évidemment partie également du 2ème groupe foi d’amateur des Who et autres sons électrifiés maintenant « Comme d’Habitude » est tout de même une ‘tain de mélodie et les paroles ne me dérangent pas à condition qu’elle ne soit pas interprétée par le Claude…
Bleck
En tout cas il en a fait couler le l’encre ce loup!
Et Suzanne a cherché qui pouvait bien chanter la chanson. Et elle a été dégoutée par le personnage. Que je n’ai, perso, jamais aimé (comme toi le coté pleurnichard dégoulinant d’un personnage étincelant de paillettes.
On est d’accord 🙂