Comme beaucoup de mes confitures, c’est une recette au pif et à l’improvisation. Je rappelle que celle-ci a été spécialement concoctée pour l’anniversaire de Leeloolène, d’où son nom.
Les ingrédients ont tous été découverts grâce à l’énergie d’Oxygène (surtout), de Karaba, de Nounou et un petit coup de génie de Luciole, qui remporte le pot (mais ne rempote par le porc)…
Donc mirabelles (du jardin de ma maman), melon (du Portugal), sucre (de canne), cardamome (ramenée d’Inde par la maman d’une amie) et cannelle (du magasin, enfin, non, du marché de Pointe-à-Pitre, mais celle du magasin fait très bien l’affaire).
Pour les quantités, c’est compliqué. J’avais un tuperware de mirabelles, de la taille environ d’un pot de glace de 1 kilo. Un demi-melon, 2 cardamomes, 1 petit bout de cannelle, environ 250 g de sucre (mais peut-être même pas autant), deux cuillerée à soupe de sirop d’orgeat.
Les mirabelles, ma mère les ramasse une fois tombées. Et comme elles avaient attendu plusieurs jours, elles étaient bien bien mûres (mais attention, encore consommables). Je les ai dénoyautées et je les ai mises dans un saladier. J’ai ajouté le melon coupé en petit morceau, la cannelle, la cardamome, la moitié du sucre et le sirop. Et j’ai laissé mariné cela au réfrigérateur pendant… deux jours (oui, j’étais censé la faire cuire le lendemain, mais je n’ai pas eu le temps, et puis j’étais malade, alors ça a mariné une journée de plus).
Donc deux jours plus tard, j’ai mis le tout dans une casserole. Je n’en ai pas en cuivre, c’est dommage, d’autant qu’un chimiste (Hervé This), qui travaille avec Gagnaire*, m’a expliqué (enfin, il a expliqué à la radio) que le cuivre était constitué de particules qui aidaient à faire le lien entre les molécules. Donc, une confiture cuite dans du cuivre a plus de facilité pour prendre et nécessite moins de sucre…
J’ai fait cuire à feu vif, pour porter la préparation à ébullition, j’ai écumé (enfin, Lou a écumé car elle était présente à toutes les étapes de la préparation et de la cuisson). Quand les gouttes de confiture ont commencé à se figer quand elles ont été déposées sur une assiette froide, j’ai mis en pot. J’ai renversé les deux pots auparavant bien fermés et j’ai attendu que cela refroidisse pour prendre les photos.
Voilà, ce n’est pas très difficile et le résultat est plutôt bon.
(*) Ils ont écrit ensemble : La cuisine c’est de l’amour, de l’art, de la technique, paru en 2006
