Arrivée, enfin ! Epuisés mais heureux. La maison est minuscule, presque de poupées. Un endroit pas sérieux, où l’on jouerait bien à la dînette. Bref, une maison idéale pour les vacances. Le jardin est un peu décevant cependant. La partie herbue promise a été transformée en plantation de poivrons (beurk). Le cousin qui est train de construire sa maison sur le terrain mitoyen fait courir un tuyau pour l’eau et un gros fil pour l’électricité. Le sol est en terre sablonneuse, un désastre pour les pieds, de la poussière garantie dans la maison. Mais c’est égal. On est bien. Repartons du commencement…
Dimanche à 10 heures, je suis partie chercher la voiture réservée. Une foule de gens attendaient, dont certaines depuis une bonne heure, leur voiture n’étant pas prête, ou pas rentrée… Un jeune couple avec bébé, qui avait demandé une cinq portes, s’est vu offrir une trois-portes « car il n’y a rien d’autre ». C’est donc avec un peu d’appréhension que je me présentais devant le jeune homme quand mon tour fut venu. Ma voiture était prête, exactement le modèle espéré, la chance était pour moi… Et il n’y a pas de raison de la bouder.
Une demi-heure plus tard, j’étais devant la maison. Les filles m’attendaient dans la cour avec une partie des bagages. A 11 heures et demie, nous étions partis. Oh ! pas pour très loin. Notre première étape s’arrêtait à Marboué, près de Châteaudun. Nous y fûmes en une heure et demie, malgré la pluie. Ma mère nous attendait, apéritif servi et déjeuner prêt. Le plaisir d’arriver et de se mettre les pieds sous la table. Les mères, elles sont bien aussi pour ça.
J’étais crevée. L’avant-veille, après le boulot, il m’avait fallu finir une traduction qui m’avait bien pris la tête jusqu’à point d’heure. Le lendemain, je l’avais passé à finir les bagages, les organiser en fonction des étapes, à effectuer les dernières emplettes, dont deux bouteilles de sirop d’orgeat, à lire une dernière fois mes blogs préférés et à mettre la touche finale à un texte destiné à un jeu que j’affectionne et qui a été lancé par dame Kozlika avec quelques complicités…
Bref, j’étais épuisée. J’ai bu, j’ai mangé et je me suis couchée pour une bonne sieste. Quand j’ai émergé, le ciel était toujours aussi gris, mais il ne pleuvait plus. Les filles jouaient dehors, maman leur racontait l’histoire du jardin et le Nôm écoutait le Grand Prix de F1 à la radio dans la voiture… Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose, alors je me suis vautrée dans le canapé où Lou regardait les photos de toute la famille. Dont les miennes, petite. Il y en avait que j’avais oubliées, d’autres que je retrouvais avec plaisir. J’ai essayé de les photographier. Le rendu avait l’air très bien, tout aussi bien qu’un scan et m’évitait de les emprunter. J’en fis des dizaines.
Ensuite, je suis sortie, le soleil faisait enfin son apparition. La lumière rasante a, sur les plaines de Beauce, des effets magnifiques. Le soir est tombé, nous avons dîné et papoté jusqu’à minuit, pas très raisonnable pour quelqu’un qui avait de la route à faire le lendemain.
D’autant moins raisonnable qu’au lieu de dormir du sommeil du juste, j’ai joué les insomniaques. Impossible de fermer l’œil avant 3 heures du matin. Je ne me voyais pas me lever à 6. J’ai donc retardé le réveil de deux heures et c’est à 9h30 que nous avons quitté Marboué. Mais avec en gage l’ordinateur portable de maman. Pas de quoi se connecter mais de quoi sauvegarder mes photos et écrire mes petits textes.
En cliquant sur les photos, vous pourrez les voir en plus grand et éventuellement en regarder d’autres.
1. Le mercredi 23 août 2006, 10:00 par andrem
Tout le monde va le dire aussi. Alors je me dépèche: quelle honte de fumer la pipe à l’âge que tu avais.
Je suis sûr que tu as ensuite contaminé le monsieur.
Sinon, la Beauce sous les lumières du matin ou du soir est belle, mais juste en passant. Je n’aime pas m’arrêter en Beauce, personne ne m’y attend, il y a trop de murs aveugles le long des villages.
2. Le mercredi 23 août 2006, 13:49 par Anitta
Ah moi je retiens ça comme idée : photographier à l’apn les vieilles photos sépia… Bon, quand j’aurai le courage d’ouvrir mes cartons, bien sûr 
3. Le mercredi 23 août 2006, 14:04 par Etolane
Tu traduis? J’avoue que j’ai toujours pas bien compris ta job!
La Beauce existe aussi ici, je me suis presque laissée prendre! 
4. Le mercredi 23 août 2006, 14:47 par Akynou
Anitta : il faut avoir un apn qui possède une bonne macro, ça aide.
Etolane : traduire n’est pas mon métier. Mais comme je parle espagnol assez bien, et que la personne qui avait besoin d’une traduction n’avait pas les moyens de payer un traducteur, j’ai fait un dépannage. Mon métier c’est journaliste. Mais je ne suis plus reporteur. Je corrige et je vérifie les articles des autres puis je les mets en page…
La Beauce, on l’appelle aussi le grenier de France. C’est le plus gros producteur de blé du pays. Des paysages tout plats…
Andrem : tsssss
5. Le mercredi 23 août 2006, 17:29 par Clopine T
BON SANG MAIS C’EST BIEN SUR !!
Ainsi, le bébé que l’on voyait dans l’épisode 35 des Cinq Dernières Minutes, intitulé « Du grabuge à Megève », c’était toi ! Et le commissaire Bourrel/Raymond Souplex, c’était ton papy ! Et la pipe, c’était l’indice fatal au meurtrier !! J’aurais du m’en douter !
Veux-tu te dép^^echer, chère Akynou, de déposer tous tes clichés à la cinémathèque française, et plus vite que cela !
(j’adore toujours autant tes carnets de vacances…)
Clopine Trouillefou
6. Le vendredi 25 août 2006, 23:18 par Mamounia
Elle est bien jolie ta petite coccinelle, tu es rendue avec quel appareil?
7. Le vendredi 25 août 2006, 23:24 par Mamounia
Ok, oublie ma question, j’ai regardé tes photos dans Flick et j’ai eu ma réponse. Joli joujou 
8. Le vendredi 25 août 2006, 23:24 par Akynou/racontars
Mamounia : depuis janvier avec un Canon Powershot Pro 1, un bridge avec 8 megapixel et un zomm x7. Pour l’instant je me régale. Mais je rêve d’un reflexe numérique… un jour, qui sait 
9. Le jeudi 31 août 2006, 00:00 par Fauvette
Je démarre ton récit de vacances par le début, logique non ?
Et je dirais que cela commence bien !
10. Le jeudi 31 août 2006, 00:40 par Akynou/racontars
Fauvette, ça me paraît tout à fait logique. MAis il n’est pas près de finir 

