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Il est 12h30, le musée ferme comme tous les édifices de la ville. Il ne nous reste plus qu’à déambuler dans les rues. Nous passons devant l’église de Graça, il paraît que c’est la plus belle de la ville, mais nous ne pouvons y entrer. Y repose Pedro Alvares de Cabral, le navigateur qui découvrit le Brésil. On voit d’ailleurs sa statue de l’autre côté de la rue. Décidément, il faudra que nous revenions.

Statue de Pedro Alvares de Cabral

Au détour d’une rue, nous passons devant la caserne des pompiers (volontaires). Elle est, comme tous les bâtiments, ornée d’azulejos retraçant l’histoire de ces pompiers. On y voit notamment, représentés en action, ceux de 1932 avec leur voiture. Je jette un coup d’œil à l’intérieur et je tombe sur l’original en parfait était.

J’appelle les filles et leur montre ma découverte. La voiture est superbe. Une jeune femme, de son bureau, nous fait un grand sourire et signe d’entrer. Nous ne nous faisons pas prier. Apparemment, la caserne exhibe dans cet ancien atelier, trois anciens véhicules, des tenues et des casques qui ont servi aux différentes époques. Un mini musée gratuit et amusant.

La maison bleue

Nous décidons de déjeuner à Santarem. Pas de restaurant recommandé dans mon Guide bleu et celui du Routard ignore tout bonnement la ville comme sa région…

Nous errons un moment, mais en passant devant O Solar (largo Emilio da Camara, 9-10), nous sommes attirés par la bonne odeur de cuisine. Nous regardons la carte, très variées et dont les prix s’échelonnent de 5 à 8 euros. Des plats me tentent bien. Nous nous décidons à entrer. Mais il me faut poser la question de la carte bancaire. Le serveur me rassure, le restaurant accepte les cartes multibanco. Est-ce que ça veut de toutes les banques ? Oui, bien sûr.

Nous nous installons donc. Le décor est un peu vieillot, mais sympathique. La clientèle d’habitués à l’aise. Plutôt des personnes âgées, aussi bien des couples que des hommes entre eux. La télé, derrière nous, fonctionne en sourdine, attirant le regard de la plupart des clients.

J’essaie de déchiffrer la carte et j’y parviens sans trop de souci. Lire le portugais ne me pose pas trop de problème, par contre, le comprendre quand il est parlé est une autre question. Les filles choisissent de prendre des côtelettes de porc. C’est si bien servi (deux côtelettes par personnes avec frittes et riz) que le garçon nous conseille de ne prendre que deux plats pour trois.

Le Nôm choisit une marmite de calamars et moi des calamars grillés. Le tout accompagné d’un vin blanc maison. Nous nous régalons. C’est fin, copieux et délicieux. En dessert, je prends l’entremet maison, une des filles choisit la mousse au chocolat, maison aussi, j’ai goûté, et les autres des glaces variées. Avec le café, nous nous en tirons pour 39 euros, vin et café compris.

Mais quand je sors ma carte Eurocard Mastercard, on me la refuse. Décidément, je n’ai pas de chance. Encore heureux, il me reste du liquide pour payer. Mais si ça continue comme cela, nous allons finir par avoir des problèmes. A l’heure de l’Europe et de l’euro, c’est tout de même gênant qu’une carte internationale comme celle-ci ne soit pas acceptée.

Rue Serpa Pinto

Nous repartons à travers les rues de la ville. Il fait une chaleur étouffante. Nous avons continuellement soif. Il n’y a pas un souffle d’air. Mais il faut se battre avec Léone pour qu’elle garde son chapeau sur la tête. Nous nous arrêtons d’ailleurs chez un marchand de chapeaux de paille.

Garance en a envie, car son chapeau en toile lui tient chaud à la tête. Elle en essaie plusieurs et c’est vrai que ça lui va bien. Je demande le prix au propriétaire de la boutique. Dix euros. Là, j’ai nettement l’impression qu’il abuse de la touriste que je suis : « C’est de la vraie paille teintée » m’explique-t-il. Oui, et moi je suis la vraie reine d’Angleterre…

Dix euros pour un tel couvre-chef, il ne faut pas non plus me prendre pour une andouille. Je remercie poliment, je repose le chapeau et nous partons. Garance est déçue, mais je lui explique la situation et elle comprend. De toute façon, deux minutes plus tard, elle a oublié.

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En cliquant sur les photos, vous pourrez les voir en plus grand et éventuellement en regarder d’autres.

1. Le lundi 28 août 2006, 09:09 par Anitta

Ben tu vois, si un jour le Guide du Routard se décide à enrichir et renouveler son édition Portugal, il n’aura plus qu’à recopier ces lignes (et les précédentes) pour évoquer les attraits de Santarem…!

2. Le lundi 28 août 2006, 17:13 par Vroumette

Bon, si je me perds, on se retrouve où ?

Une caserne de pompiers ! C’est très cliché, mais mes zozos auraient adoré.

3. Le lundi 28 août 2006, 17:45 par Akynou

La caserne des pompiers oui, c’est bien, mais le marché, c’est plus facile à retrouver. Quand je parlerai de mon retour à Santarem, je mettrai les photos. Tu pourras les montrer à tes zozos. Les filles en ont pris de très sympas aussi :-)

4. Le mardi 29 août 2006, 00:00 par samantdi

Quel beau ciel bleu… On ne peut pas dire qu’on ait eu le même temps au mois d’août par ici :-)

5. Le jeudi 31 août 2006, 00:27 par Fauvette

Je confirme les propos de Samantdi sur le ciel bleu !La France a souffert Madame en août !

6. Le jeudi 31 août 2006, 00:46 par Akynou/racontars

Oui, ça j’ai vu en rentrant. d’ailleurs, c’est bien simple, je suis malade et j’ai passé la journée au lit :-(