Comme le rappelait très justement Eolas dans un papier à la fois brillant et fort en émotion, la peine de mort a été abolie en France le 9 octobre 1981.
Malheureusement, ce n’est pas le cas partout… Demain, mardi, aura lieu la 4e journée mondiale contre la peine de mort. D’après le site du Nouvel Observateur : « Comme les années précédentes, 94% des exécutions ont lieu dans quatre pays : la Chine (au moins 1 770 exécutions et 3 900 condamnations), l’Iran (94 exécutions dont huit mineurs), l’Arabie saoudite (88 exécutions dont de nombreux étrangers sans interprète à leur procès) et les Etats-Unis (60 personnes exécutées en 2005 dont plusieurs souffraient de troubles mentaux, quelque 3 000 personnes dans le couloir de la mort). »
Ça n’a sans doute rien à voir (en tout cas, j’aimerais être sûre que cela n’a rien à voir). Mais je ne peux m’empêcher de penser à Anna Politkovskaia, cette journaliste russe qui se préparait à publier tout une série d’article sur la torture en Tchétchénie. Malgré de nombreuses menaces de mort (et dieu sait si là bas elles sont à prendre avec sérieux), elle avait décidé de continuer de faire son travail de journaliste, parce qu’« écrire, ça peut sauver des vies ». Je ne suis pas sûre qu’elle avait tout à fait raison sur ce point. Mais c’est vraiment tout à son honneur de l’avoir pensé et surtout de l’avoir fait. Nous sommes si nombreux à croire en quelque chose et à faire le contraire…
Parfois, l’actualité se télescope. Le texte d’Eolas et la mort de cette journaliste m’ont émue aux larmes…