Ce matin, après avoir emmené les filles à l’école et discuté le bout de gras avec les responsables des comités de soutien aux sans-papiers de l’école, j’ai enfourché mon vélo direction le boulot.
J’étais assez en retard, c’est dire que je n’ai pas traîné en route. Sans imprudence (genre griller tous les feux rouges comme j’en ai vu un, j’espère pour lui qu’il est toujours vivant), mais plutôt rapidement, j’ai rallié la place Pereire, direction porte de Champerret. J’arrive à me faufiler et à me placer sans encombre sur la gauche puisque j’allais bientôt tourner, les voitures étaient derrière moi. Ce n’est pas le moment que je préfère car je suis entre les deux files de voitures, celles qui vont vers la place face à moi, celles qui en viennent, dans mon dos…
J’accélère encore pour ne pas couper le feu quand j’entends un grand crack et vois avec horreur mon panier tomber et rouler devant le vélo. J’ai eu une chance fabuleuse. Le panier a effectivement roulé et ne s’est pas bloqué devant ma roue, sinon, j’aurais fait un magnifique soleil (saut périlleux avant par-dessus un obstacle, la dernière fois que j’ai fait ça, c’était lors d’un concours hippique, j’ai sauté sans le cheval, ça m’a couté une luxation acromio claviculaire), et avoir suffisamment de présence d’esprit pour l’éviter, m’arrêter, le ramasser et filer avant que la masse des voitures ne déboule. J’ai finis le chemin à pied le cœur battant la chamade.
J’étais furieuse. J’ai toujours eu des paniers sur mes vélos et je pouvais les charger suffisamment. J’ai toujours des tas de trucs à transporter. Et les dispositifs étaient tels que rien ne bougeait. Mais le nouveau dispositif, en plastique, est une vraie merde. Et c’est le seul vendu dans ce magasin maintenant. Ces truc là sont hyper dangereux.
Au boulot, je n’ai pas beaucoup arrêté, bouclage avancé oblige. En début d’après-midi, m’appelle la dame qui emmène Garance voir son psy. Elle m’annonçait que le lendemain, elle ne pourrait s’occuper de ma fille. Il ne me restait pas beaucoup de temps pour trouver une remplaçante. J’appelle le Nôm pour lui demander de voir de son côté. Moi, avec le bouclage, je n’ai pas vraiment le temps de le faire… C’est mal barré.
J’arrive à boucler mes pages assez tôt pour avoir le temps de passer chez Déca*thlon. Là où j’ai acheté mon merveilleux vélo et cette €*&$° de panier. J’explique au dépanneur ce qu’il m’est arrivé le matin, ma trouille, mon mécontentement. Il m’avoue que c’est un accident qui arrive… il allait dire souvent, mais se reprend devant son chef et ajoute… parfois. Le problème, c’est que la pièce cassée, il ne peut me la changer, il n’y en a pas pour le moment.
Son collègue m’indique que le poids est limité à 4 kilos. Je lui rétorque que ce n’est indiqué nulle part. Et j’ajoute que j’ai toujours plein de choses à transporter, que j’avais acheté ce vélo parce qu’on m’avait promis que les porte-babages seraient disponibles à la noël. Puis la semaine dernière, on m’annonçait que ce ne serait pas avant six mois car la maison avait des problèmes de construction. Si c’est la même qualité que le panier, cela ne m’étonne pas.
Finalement, le dépanneur (un homme charmant, j’en avais déjà fait l’expérience) me propose de poser un autre type de porte-bagages, qui va tout aussi bien, mais que les vendeurs n’ont pas consigne de vendre sur ces vélos-là. Autant vendre des articles de la marque. Quand il y en a.
Bref, j’achète porte-bagages, sacoches. Il me pose le tout, me fait cadeau de la main d’œuvre. Et je rentre chez moi pour apprendre que…
– Le Nôm n’a trouvé personne pour emmener Garance chez sa psy demain après-midi (mais a-t-il cherché ?)
– Nous n’avons plus d’eau chaude !
Je vais vous dire une bonne chose : c’est pas le moment de venir me titiller. Parce que je suis d’une humeur de Grrrrrrrr Iznogoud, au moins !
Enfin, je dois quand même ajouter que Lou a fini troisième de sa compétition d’escrime aujourd’hui, et m’a ramené une jolie petite coupe qui trône sur mon bureau. J’ai reçu à la loterie du journal une bouteille de whisky douze ans d’âge qui me paraît délectable. J’adore le whisky. Bon, il faut que j’y aille, je dois mettre de l’eau à chauffer…
1. Le jeudi 21 décembre 2006, 03:02 par Oxygène
J’ai moi aussi un panier qui se fixe par un dispositif en plastique, mais il y a un système de verrouillage qui me paraît fiable. Heureusement, pour éviter qu’on ne me le pique au collège, Azote l’a renforcé par plusieurs tours de fil de fer. Je le charge comme une mule. Avec tous ces tracas, j’espère que tu ne m’as pas oubliée:-)
2. Le jeudi 21 décembre 2006, 07:59 par Franck
De l’eau chaude dans le whisky ? Beurk ! T’as de drôles de goûts tout de même !
3. Le jeudi 21 décembre 2006, 09:20 par LeChieur
Franck > Homme de peu de foi ! Tu ne connais pas la fameuse recette des nouilles au whisky ?
4. Le jeudi 21 décembre 2006, 10:29 par Akynou
Et le Irish coffee… Bon je sais on pourrait chauffer directement le wisky, mais bon…
5. Le jeudi 21 décembre 2006, 10:33 par Franck
A faire en 7 minutes chrono ? Si c’est le cas, je prends pour le FFB !
6. Le jeudi 21 décembre 2006, 12:04 par Anitta
Un petit whysky le soir au moment des infos, c’est parfois très relaxant. J’en boirai un à ta santé et celle de tes filles 
7. Le jeudi 21 décembre 2006, 13:52 par Fauvette
Ouf, heureusement qu’il y a eu le whisky pour réchauffer cœur et eau.
Je t’embrasse ma belle !