Du retour et de ses inconvénients

Notre appartement a profité de notre absence pour nous jouer quelques tours. Il attendait notre retour, et comme les chats abandonnés pendant la période estivale, il nous fait la gueule… Les choses rentrent peu à peu dans l’ordre.

Tout d’abord, le Nôm a réussi a dégager notre congélateur des glaces. J’aurais dû prendre une photo quand je l’ai ouvert, c’était impressionnant. Une couche de glace épaisse d’au moins deux centimètres recouvrait tout. Impossible d’ouvrir un tiroir, ni même d’en atteindre la poignée… Au fur et à mesure qu’il réussissait à décoincer un tiroir, le Nôm a placé tout ce qu’il contenait dans nos glacières. Puis, il a tout laissé ouvert pendant la nuit. La cuisine était un peu transformée en pédiluve, mais maintenant, nous avons un congélateur tout beau tout propre. Nous pensons que c’est le système de dégivrage du réfrigérateur qui est au-dessus qui a déconné. Très sollicité avant notre départ, canicule oblige, il n’a pas su évacuer l’eau par le conduit prévu à cet effet. L’eau s’est alors écoulée dans le congélateur et s’est glacée au fur et à mesure…

Ensuite, nous avons récupéré de l’eau chaude. La société de dépannage est venu ce matin de bonne heure (merci merci). En fait, le chauffe eau a surchauffé puisque nous n’utilisions pas d’eau chaude (canicule puis absence). Il a donc dijoncté. C’est la première fois qu’il nous fait ce coup-là… On n’est pourtant pas partis si longtemps… Je ne vous dis rien du bain que je vais prendre tout à l’heure. Parce que deux jours de toilette dans le lavabo, avec de l’eau chauffée sur les plaques électriques, c’est suffisant…

J’ai repris le boulot mardi. C’est moins drôle parce que là, il n’y a pas de remède… J’ai retrouvé toutes les petites mesquineries et le train train habituel. Ma sœur a raison quand elle dit que si nous étions reçu, à notre retour de vacances, avec des colliers de fleurs, des yukulélés, et des mots gentils, nous aurions moins envie de repartir au plus vite…

Mon dos, là non plus la situation ne s’arrange pas. Je souffre le martyr. Conduire 1 500 kilomètres dans ces conditions a été un calvaire. Travailler n’est pas mieux… enfin, je vois mon médecin demain.

Mon disque dur externe… C’est bien le cable d’alimentation qui est nase. C’est ce que m’a confirmé ce merveilleux magasin, 1001 pile, où on trouve une solution à tout vos problèmes électriques, ou presque. En l’occurrence, pour moi, ils ne peuvent rien faire. En effet, ce type d’alimentation n’est vendu que par les Chinois, et pas dans des magasins. Conseils de la boutique : me rendre rue Montgallet près du magasin Surcouf et voir avec les multiples revendeurs chinois qui foisonnent là bas si l’un d’entre eux a en stock ce produit.

Il y aurait bien une autre solution, ce serait de changer le boîtier de mon disque dur. Parce que toute l’histoire réside là. Un revendeur propose des disques durs externes à des prix défiants toute concurrence. Il s’agit en fait de disques durs internes, beaucoup moins chers, installés dans des boîtiers de construction chinoise vendu en gros une bouchée de pain. Évidemment, ce n’est pas précisé dans l’annonce et, surtout, on ne parle pas de la difficulté à obtenir des pièces de rechange. Bref, si quelqu’un s’y connaît en boîtier de disque dur et peut me donner des conseils utiles, je suis preneuse. Car pour le moment, je ne suis pas prête de récupérer mes photos…

Léone est chez maman. Et ça ne se passe pas super bien. Elle a de grands moments où elle s’amuse comme une folle. Et de gros coups de blues parce que nous lui manquons. Je reste persuadée qu’elle est beaucoup mieux à la campagne chez ma mère qu’à Paris, dans l’appartement, à ne rien faire. Elle va à la piscine, elle s’est fait des petits copains et ma mère est aux petits soins. Mais elle n’a pas encore 6 ans et trouve la vie bien dure parfois sans papa et maman… Elle a pleuré tout à l’heure au téléphone. Je sais que ce n’est que temporaire et qu’elle va s’y faire*. Mais que c’est dur parfois d’aider son enfant à grandir. Nous n’en avons vraiment envie ni l’une ni l’autre…

Enfin, la vie est quand même belle et c’est tant mieux…

(*) Celles de ma famille qui me lisent, si vous pouviez lui envoyer des cartes postales ou de petits mots, je suis sûre que ça lui ferait super plaisir. Vous avez le temps, elle y reste jusqu’au 2 septembre…