Vendredi, exceptionnellement (je ne fais jamais ça depuis qu’elles ont quitté la maternelle), Garance est partie à l’école avec une tarte aux pommes que j’avais confectionné de mes blanches mains, avec des pommes absolument délicieuses que nous avions ramenées de la cueillette.
La maîtresse, dument avisée car je souhaitais récupérer le plat le soir-même, en fut fort réjouie. Voilà qui allait agrémenter d’agréable façon la collation du matin (l’école fonctionne sous le régime du réaménagement du temps scolaire, les enfants déjeunent beaucoup plus tard que dans les autres établissement et ont donc droit à une collation).
Le lendemain, je demandais à Garance si le gâteau était bon.
– Oh oui, me répondit-elle. Très très bon (en tout cas, il n’en restait pas une miette).
– Et ta maîtresse, elle a aimé.
– Oh oui, beaucoup.
– Et tes copains de classe, ils ont aimé.
– Oh oui. Mais tu sais maman, il y a deux garçons qui ont dit que c’était meilleur que la quéquette de fille.
– Ils ont dit que c’était meilleur que la quéquette de filles ? répétais-je incrédule malgré le fou-rire qui me gagnait. De mon temps, les garçons avaient des quéquettes et les filles des kiki. Ou des zizi (et les garçons des zézettes). Mais c’est la première fois que j’entends ça : des quéquettes de fille…
– Oui, ils ont dit ça…
– Et qu’est-ce qu’ils en savent, hein ? Ils y ont déjà goûté ?
Garance me regarde sans bien comprendre… Je n’ai pas du tout la réaction attendue…
– Bah, t’en fait pas ma chérie, dans quelques années, ils changeront d’avis…
Et là, je quitte la chambre écroulée de rire sous le regard sidéré de mes deux dernières…
Comment ça je ne suis pas PiCi (politically correct). Mais j’espère bien !
1. Le lundi 9 octobre 2006, 21:45 par Aude Dite Orium
rhhoooo!!!!!
2. Le mardi 10 octobre 2006, 18:18 par KaMaïa
hihihi ;o)
L’année où nous avons quitté la région parisienne, les enfants n’avaient plus le droit d’amener des patisseries « maison » à l’école, à cause des salmonelles et autres risques sanitaires.
En revanche, on avait le droit de ramener une patisserie industrielle achetée au supermarché, pleine de sucre, de colorants et de graisses cachées. Berk !
3. Le mardi 10 octobre 2006, 18:20 par Akynou
Eh oui KaMaïa… Il y a de ces contradictions 