J’ai, sur mon cahier, une trentaine d’ébauches de notes. A différents stades… Certaines, juste des mots griffonnés pour ne pas oublier. D’autres achevées qui ne demandent qu’à être saisies et postées. Mais le temps me manque. Et puis j’oublie aussi. Mais il y a une soirée que je n’oublie pas…
Ce soir-là, j’étais à la cantine du Paris Carnet. Je n’arrive plus à mettre ces soirées en mots. Tout juste si j’arrive à les prendre en photos (je me suis lamentablement oubliée en ce qui concerne les réglages, ce sont les aléas du mode manuel). Mais c’est tout de même un tendre souvenir.
J’étais à la table de Samantdi. Ouiiii, notre belle Samantha était présente ce soir-là. J’étais si contente de la retrouver. Elle est comme une sœur pour moi (et pourtant, question frangines, je suis plutôt bien servie). Beaucoup de chaleur et de tendresse. Nous avons eu une discussion passionnante avec Ka. D’ailleurs, il faut les voir tous les deux, rire et sourire. De vrais complices.
J’ai toujours du mal à changer de table, à m’assoir à côté des uns et des autres. Mais je me fais violence. Je me suis installée ailleurs. Je ne sais plus trop ce qui se disait. Je me rappelle juste d’une conversation. Nous étions quelques uns à être ébaubi par les belles bottes de Kozlika. Des bottes de sept lieues. Nous trouvions que cela lui allait merveilleusement bien. Et puis quelqu’un, que je ne connais pas, m’a demandé :
– Et toi, tu l’as connue comment la fée ?
Pfiou… Je ne me souvenais pas vraiment. J’ai l’impression de la connaître depuis longtemps. En même temps, si je réfléchis bien, notre rencontre n’est pas si ancienne que ça. Je crois que le premier message qu’elle m’a laissé sur mon ancien blog, c’était pour m’inciter à changer de plate-forme. Enfin, non. Ce n’est pas tout à fait ça. C’est Anne Chiboum et Leeloleene qui m’incitaient à prendre Dotclear. Et je me posais des questions. Et très naturellement, Kozlika m’a laissé un message en me disant que ce n’était pas la mer à boire…
– Et toi ?
– Ben moi, par Dotclear…
– Je me souviens que j’aimais bien aller la lire. C’était très aléatoire parce que je n’avais pas du tout compris comment marchaient les fils RSS, encore un truc qu’elle m’a expliqué…
– Justement, quel est son billet qui t’as fait le plus rire ou pleurer ?
– Rire ou pleurer ? Je ne me souviens pas non plus. Elle a beaucoup d’humour. Mais les billet qui m’ont marqués chez elle, ce n’est pas comme cela que je les rangerais… Il y en a deux, dont je me souviendrai longtemps. Le premier, c’est celui qu’elle a écrit pour mon diptyque. La photo dont il fallait écrire l’histoire était celle de deux mains cramponnées l’une à l’autre, et elle l’a utilisée pour annoncer qu’elle allait arrêter de bloguer. C’était faux, bien sûr. Mais la panique qu’elle a créé, c’était incroyable. Et tellement drôle. Je ne parle même pas des stats et de la participation au dyptique qui ont suivi. L’autre, c’était quelques lignes écrites à l’occasion de l’anniversaire de son fils. Je les ai également utilisées pour le dyptique, version texte. C’était quelque chose de très simple, presque léger. Mais il y avait beaucoup d’amour et de tendresse derrière ces quelques mots.
– Et tu l’as rencontrée ?
– T’en poses des questions toi… Ben oui, puiqu’elle est là ce soir et que j’y suis. Nous nous sommes au moins rencontrées ce soir…
– Non, mais je veux dire, quand est-ce que tu l’as rencontrée la première fois ?
– A peu près au moment où j’ai commencé à tourner autour de Dotclear. Un jour, je me suis décidée à m’organiser pour aller au Paris Carnet. Elle avait annoncé qu’elle porterait une grosse gapette. Et effectivement, ça m’a permis de la reconnaître tout de suite.
– Elle est comment en vrai ?
– Regarde. Chaleureuse, souriante, avec une belle voix grave…
– Qu’est-ce que tu ne pourrais pas faire sans elle ?
– Meuh c’est quoi cette question… J’ai un an et demi de plus qu’elle. J’ai vécu 45 ans sans elle. Je gage que je peux continuer. Mais ce serait sans doute beaucoup moins drôle.
– Et si la fée était un logiciel, lequel serait-ce ?
– Dotclear, bien sûr…
Heureusement, il ne m’a pas demandé pourquoi… J’aurais bien été en peine de le lui expliquer. Ce n’est pas tant parce qu’elle explique si bien comment la marche à suivre dans son Petit Dotclear illustré. Plutôt parce que c’est un peu un logiciel à son image : libre, solidaire, amusante, sérieuse… Enfin, quelque chose qui tourne autour de cette idée là. Mais enfin, comparer une femme à un logiciel, c’est bien un idée de geek !
Il y a quand même une chose que je n’aurais peut-être pas fait sans elle, c’est de réécouter de l’opéra. J’aimais tellement cela. Mais ce n’est pas du tout la culture familiale de mon mari. Alors mettre un CD d’opéra sur la chaîne… j’avais oublié.
Le curieux a entamé le même sujet avec un autre. Je me suis dit que c’était peut-être un journaliste… Encore que, il se serait présenté. Je me demandais ce qu’il mijotait. Heureusement, Samantdi est revenu à notre table. Nous avons échangé quelques mots avec Tarquine, sur nos appareils photos collectifs. Puis, nous avons parlé musique avec Labosonique. Et puis nous sommes partis, parce qu’il le fallait bien. Voilà, c’était une bonne soirée…
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