Candide est un vrai couillon

Mais l’opéra bouffe de Berstein, mis en scène par Robert Carsen, est un vrai bonheur… J’ai passé un vraie bonne soirée, comme cela m’arrive de temps en temps depuis un an. Ma fréquentation des blogosphériens de la zone Dotclear (et plus précisément de la fée Kozlika) et l’intégration de ma boîte dans une unité économique et sociale (avec le CE plus riche qui va avec) m’a ouvert bien des horizons.

2006 a ainsi été riche en satisfactions visuelles et musicales. L’Elexir d’amour, Lucia di Lammermoor à l’opéra Bastille, Ahmad Jamal au théâtre des Champs Elysées, Pina Bausch au Théâtre de la Ville, Galotta à celui des Abbesses, Felicity Lott et Candide, donc, au théâtre du Chatelet. Le bilan est quand même sacrément positif.

Pourtant, Candide, au départ, c’était pas gagné. Quand j’ai vu le programme parmi les propositions de mon Comité d’entreprise, outre la date proposée (23 décembre), le nom de Lambert Wilson m’a plutôt donné envie de tourner les talons. Ce que j’ai d’ailleurs fait. Il a fallu les retours très positifs de Kozlika et de Françk Paul pour me faire changer d’avis. Et sur l’insistance de la première, j’ai même pris une place pour Lou. Histoire de lui donner un premier aperçu de ce genre de scène.

C’est donc accompagnée de fifille que je me suis rendue hier soir au Châtelet. J’avais dégoté des places à 25 euros, les moins chères, tout en haut en haut, mais au premier rang du tout en haut, ce qui fait que tout restait très visible, sauf peut-être quelques mots des sous-titres ce qui gêna plus Lou que moi. Elle voulait comprendre chaque mot, moi je me laissais porter par la mise en scène et les voix…

Et j’ai beaucoup aimé (elle aussi). J’ai trouvé Lambert Wilson plutôt bon, non seulement dans sa partie narrateur, mais aussi dans ses rôles chantés. Il a d’ailleurs été très applaudi, il était vraiment en forme. Mais ce que j’ai vraiment adoré, c’est la mise en scène, le lien entre le spectacle et les films des années soixante, les clins d’œil à l’actualité, grinçants à souhait. Les décors supers, les jeux de lumières…

Et j’ai un salut spécial pour la chanteuse qui interprète la Vieille Dame. Parce que jouer les danseuses de cabaret, avec son physique, il fallait vraiment relever le défi !

Et comme vous pouvez le constater, malgré l’interdiction, cette fois-ci encore, je n’ai pu résister à sortir mon appareil photo…

Lou est sortie enchantée. Elle a aimé les voix de Maximilien, de Candide. Elle a trouvé que Cunégonde chantait un peu « aigu », mais elle a aimé Paquette. Elle n’a pas tout saisi à la satire, elle s’est ainsi demandé ce que venais faire Jacques Chirac et les autres dans l’affaire, mais l’explication donnée, elle a trouvé ça très drôle.

Et comme vous pouvez le constater, malgré l’interdiction, cette fois-ci encore, je n’ai pu résister à sortir mon appareil photo…

Lou est sortie enchantée. Elle a aimé les voix de Maximilien, de Candide. Elle a trouvé que Cunégonde chantait un peu « aigu », mais elle a aimé Paquette. Elle n’a pas tout saisi à la satire, elle s’est ainsi demandé ce que venais faire Jacques Chirac et les autres dans l’affaire, mais l’explication donnée, elle a trouvé ça très drôle.