Merci, le retour

Il y a des après-midi comme ça, où tout va bien. Et même plus.

Je suis rentrée chez moi vers 14 h 30. Il y avait du courrier dans la boîte aux lettres. Et pour une fois, ce n’était pas des factures, chouette…

Je suis entrée dan l’ascendeur en décachetant la première enveloppe, la plus grosse, marron, bien scotchée la vache. C’était une surprise de Vroumette pour me consoler d’avoir louper les Contes d’Hoffman, à l’Opéra de Paris. Une très très gentille pensée qui me fait super plaisir.

La deuxième enveloppe a trait à la même soirée. Le remboursement de mes places par l’heureux bénéficiaire qui a la gentillesse de me remercier (alors que c’est plutôt moi qui devrait le remercier d’avoir bien voulu racheter mes places) parce qu’ainsi il a pu emmener son namoureux pour la première fois à l’opéra. Ça me fait du coup vraiment plaisir et j’espère que cette première aura été grande.

Et puis, j’ai eu Ron l’infirmier au téléphone (je m’la pête un peu là, pour le coup). Pour le boulot. Enfin, pour le mien de boulot, pas le sien. Et puis les considérations professionnelles terminées, on a un peu refait le monde. On s’est raconté des horreurs, mais comme on était d’accord, c’était super. Ça m’a redonné la pêche. Ce mec, c’est de la vitamine à lui tout seul.
Et puis après, je n’ai rien foutu. Ce qui ne m’arrive pas si souvent. Au soleil, sur le canapé, j’ai écouté la radio, j’ai pioncé, j’ai rêvassé…

Après tout, la vie est belle et c’est tant mieux…