Mercredi dernier

Pendant que certains étaient restés devant leur télé, nous étions une trentaine à avoir préféré aller au Paris Carnet, à l’Assassin. C’était bien, un petit comité. Pas d’encombrement, des places pour s’assoir et causer et des blogueurs moins accaparés. C’est ainsi que j’ai pu découvrir deux lectrices de blog qui avaient ainsi retrouvé des amis de vingt-cinq ans, les frères Granger, un TarValanion tout frais débarqué à Paris avec un t.shirt improbable…

J’ai posé pour Bladsurb (en faisant semblant de rien) et il a posé pour moi. Il m’a mis la puce à l’oreille sur une erreur de billetterie. Ce qui m’a permis de passer, deux jours plus tard, une excellente soirée théâtrale avec ma petite sœur.

J’ai échangé trois mots et quelques photos avec Franck juste avant qu’il retourne chez lui.

Et j’ai eu une longue discussion avec Goon. J’y reviendrai sans doute un jour tant ce qu’il pose est symptômatique de ce qui se passe en France en ce moment et de glissement sémantique. Mais j’aime bien discuté ainsi, car c’est un débat de curiosité et respect, même si on n’est pas d’accord.

JE n’ai fait que saluer Kozlika et Pascal, ce qui ne m’a pas changé de d’habitude. Mais même quand il n’y a pas foule, on ne peut pas causer avec tout le monde :-). Chondre est passé en coup de vent, comme il l’avait promis, Palpatine est arrivé très tard, le capitaine arrosait son gouvernement

Par contre, j’ai pu échangé avec Marloute sur un de nos thèmes de discussion préféré à toute les deux : de l’utilité du syndicalisme en général et dans la presse en particulier. Et avec Labosonic, avec lequel nous avons fait un bout du chemin de retour.

Et puis juste avant que je parte, Gilda m’a demandé des nouvelles de mes doigts. Et c’est idiot à dire, mais cela m’a fait très plaisir. C’est comme lorsque quelqu’un, au lieu de vous lancer un « ça va » désinvolte vous regarde et vous demande vraiment de vos nouvelles. C’est vrai que je n’écrivais plus guère tant ils me faisaient mal. Mais quinze jours de vacances loin de tout ordinateur leur ont fait du bien et je les ménage : nouveau clavier, modification de la façon de claver. Je tiens à les garder. Rester muette à cause de mes doigts serait tout de même étrange.