Une Miss Lulu à Paris, ça se fête. Et comment mieux le fêter que par une soirée de bloggers.
Curieuse soirée que ce samedi soir, ou j’ai été tiraillée entre ma progéniture et mon envie de découvrir les autres. Nous sommes arrivées à l’heure dire, il y avait déjà bien du monde. Nous nous regardions tous avec de jolis sourires (enfin, je parle des autres, le mien, je ne le vois pas), tachant de savoir qui était qui et je dois dire qu’au jeu des surnoms, je n’ai pas été très forte. J’avais très envie de me réfugier auprès de valeurs sures, que je connaissais déjà. Mais en même temps, j’aurais aimé m’asseoir à côté d’Angel ou d’Alix, de Cali, de Kek, de Candie Froggy la jolie rousse (et je suis très attachée aux rousses), l’Emerveillée et sa complice ; Le Nours et sa sœur… J’ai découvert des noms inconnus comme Parasar, d’autres dont j’avais lu les commentaires à défaut du blog comme Lithium, Sémantème, Borgo, et Mel O Dye. Et tant d’autres…
Il y avait tant de monde. Il y en a au moins une bonne dizaine que je ne cite pas parce que je n’ai même pas échangé un bonjour avec eux. Ni de leur faute, ni de la mienne. Mais c’était pas facile.
Il y en a un que j’ai loupé en beauté quand même, c’est celui qui se fait appeler Flippy, mais que j’ai longtemps appelé flip Flap et dont le blog est Bon pour ton poil. Flippy, j’étais pas sûre que ça soit lui, alors j’ai pas osé lui dire quoi que ce soit. Et pourtant j’adore ce qu’il écrit et depuis mon arrivée dans la blogosphère. Je l’ai suivi d’adresse en adresse. J’ai même refilé son adresse à des copines qui partagent le même genre d’humour et qui sont devenues depuis des fans. J’ai mêmes des copines du Québec qui le lisent maintenant et qui se gondolent en lousdée parce que ces chipies, ça leur ferait mal de lui laisser un message. Bref, Flippy, le maître ès bloggeur, il était là. Et je ne le savais même pas ! Alors que je le savais. Des fois, je me foutrais des baffes.
Malheureusement, comme me le fit remarquer miss Lulu, la table des enfants, composée essentiellement des trois bambins du Joker et de mes trois rejetonnes n’était pas complète. Il fallait combler, pour que tout le monde puisse s’asseoir. Le joker et moi nous sommes donc retrouvés exilés à la table des petits. On ne pouvait tout de même pas demander aux autres de prendre notre place… Nous n’avions qu’à pas les emmener, nos petits.
Oui, mais voilà, moi, j’aime bien leur faire découvrir le monde, à mes fifilles. Et les gens. C’est comme cela que l’on devient sociable. Petite, mes parents m’emmenaient partout. Nous dormions dans les canapés, les coussins, dans la voiture. Mais quel bonheur d’observer tous ces gens, de se glisser dans le monde des grands.
Elles, elles se sont bien marrées. En fait de monde de grands, elles ont fait ami ami avec le garçon et les deux filles de Joker, cavalcadant au milieu des tables. Lou a prodigué quelques leçons d’escrime avec les baguettes. Léone s’est fait un petit copain aussi passionné qu’elle par les crabes de l’aquarium.
Moi, j’ai profité de la présence de Parisian Smile, venue nous rejoindre, Joker et moi, à notre table enfantine. Nous avons bien ri. Nous avons excellemment mangé. Nous avons eu la visite de Lulu, de miss Lulu la reine de la soirée, de la Miss, et de Lavomatic, ma créatrice de bijoux préférée…
Et puis nous sommes rentrés, le dernier métro nous attendait. Nous avons encore ri sur les quais et dans la rame. Puis nos chemins se sont séparés. J’ai ramené mes petits amours à la maison où nous attendait un Nôm revenu de ses propres virées beaucoup plus tôt que nous et qui commençait à trouver le temps long.
Surtout, nous sommes revenues avec quelques trésors…
Merci au doigt de fée de la jolie Cali.
Au fait, vous le connaissez le blog de Cali ? Et son site ? J’y vais régulièrement faire quelques petites balades, notamment quand j’ai besoin de voir de jolies choses pour me remonter le moral. J’y ai emmené Lou en promenade. Nous nous sommes régalées. Lou était estomaquée et se demandait : « Mais comment elle arrive à faire ça ? » Question typique de ses presque 10 ans quand on a du mal à dire simplement qu’on trouve cela beau.
Personnellement, j’adore les tableaux inspirés de Klimt. Il faut dire que j’ai une passion pour Klimt (pour Egon Schiele aussi, comme pour beaucoup d’autres artistes de cette période).
Alors, Cali, si un jour tu as besoin de modèles pour un de tes tableaux, j’en ai trois à la maison…
