Pour ceux qui ont manqué le début Je suis en congés maternité. Léone est née le 16 septembre. Comme à chaque fois, je décide de passer la fin de mon congé maternité en Guadeloupe. Mais cette fois-ci, comme c’est mon troisième enfant, j’ai beaucoup plus de temps. Donc la petite famille s’exile pour quatre mois… Lou sera scolarisée à la rentrée de janvier pour un trimestre dans l’école où ma belle-mère travaille.

Nous sommes enfin arrivée dans mon île. Le voyage ? Ben ma fois, il aurait pu être pire. Nous nous sommes levés aux horreurs pour finir les sacs et faire le ménage. Miss seconde a une gastro et a vomi… On a recommencé… Mais on a réussi à tout finir pil poil à l’heure. J’ai eu un taxi presque tout de suite, ce qui à Paris est un pur exploit. Nous sommes arrivés à l’aéroport sans trop d’encombres vu que la DDE (direction départementale de l’équipement) a tout de même débuté des travaux sur l’embranchement d’autoroute qui mène à Orly un vendredi donc le jour le plus chargé de la semaine… Bref, nous étions dans les temps. Nous avions deux fauteuils sous l’écran, là où on met le berceau des bébés. Et deux places derrière. Mais un couple a bien voulu échanger avec nous et nous avons eu nos quatre places sur le même rang.

J’ai lu ce matin un papier très intéressant sur la façon de passer noël en Guadeloupe. C’est bien ce que j’avais cru comprendre. Tout est centré sur le meurtre du cochon qui, curieusement fini en croix – c’est plus pratique pour l’éventrer – et la préparation de la bouffe.

Il pleut. Il pleut toujours beaucoup en décembre ici. C’est la fin de la saison humide. La plupart du temps, ça ne dure pas. Vous voulez savoir quelle impression ça fait d’être sous la pluie ici ? Allez dans votre douche, prenez le pommeau, réglez l’eau à une température agréable et mettez-le à pleine puissance sur votre tête. Cela vous donnera une idée… Garance, qui aime l’eau sous toutes ses formes, adore ça. Cela fait deux fois que nous la récupérons sous l’averse. Normalement, sous la terrasse, nous sommes à l’abri. Mais là, la pluie est si violente que j’ai dû trouver abri dans la maison. Je ne tiens pas à bousiller l’ordinateur… Je me ferais appeler Arthur.

Aujourd’hui, c’est Noël !!!! enfin hier, c’était nwel

Je ne voudrais pas avoir l’air de me vanter, ou vous faire le coup de vouloir vous écœurer, mais je suis bronzée. Ça y est, on voit la marque blanche de ma montre sur mon bras. J’ai même une grosse montre juste pour ça. Incroyable, non ? Nous avons enfin été à la plage, à Bois Jolan, commune de Sainte-Anne. Je sais, cela ne dit rien à (presque) personne, mais si jamais vous veniez à traîner ses guêtres par là, retenez bien ce nom.

Ici pour le moment, cela tient du miracle. Mes trois filles dorment en même temps et l’homme a disparu. Il doit dormir dans la voiture, je ne sais pas pourquoi il y passe des heures… Ma belle-mère et ma belle-sœur sont parties à l’hôpital voir leur mère et grand-mère… Je suis seule et tranquille sur la terrasse et c’est le PIED. J’adooooooore. Pourquoi cela ne m’arrive-t-il pas plus souvent…

J’ai des amies qui se plaignent parce que leur homme part plusieurs jours. Elles n’aiment pas cela. Mais pourquoi cela ne m’arrive-t-il pas, à moi. J’aime ces moments pendant lesquels je suis enfin seule. J’adore mon mari et mes enfants, mais j’ai besoin de récréations de temps en temps. Ne pas avoir de comptes à rendre. Ne pas avoir à parler, faire ce que je veux au moment où je le veux. Le Nôm s’absente tout seul assez souvent, mais je crois qu’il supporterait mal que j’en fasse autant. Si je lui dis : je vais à Pointe-à-Pitre, il voudra venir avec moi absolument.