Quelle magnifique journée !

Ah !, quel beau dimanche j’ai passé ! Nous avons été faire un tour à la campagne. Il faisait tellement beau (et chaud) que j’ai dit à mes compagnons : allons, on prend nos vélos et on va voir ailleurs si l’herbe est plus verte. C’est que je suis une bout en train, moi…

En fait d’herbe tendre, nous avons pique-niqué dans les bottes de foin. Ça piquait un peu les fesses, mais c’était marrant quand même. Sauf que, avec mon allergie, j’ai beaucoup pleuré. Heureusement, j’avais sur moi les bons remèdes du Dr Dulcamara (5ch), parfait pour les rhinites allergiques et autres petites plaisanteries du même genre.

De nombreuses personnes se sont jointes à nous. Notamment un militaire d’opérette qui n’a pas arrêté de conter fleurette a une jeune beauté. Au grand dam de son amoureux, pas content du tout. Ah ! ces militaires quand même, quels cœur d’artichaut. Tenez-vous bien que le bellâtre voulait épouser la belle. Comme ça. Sur sa bonne mine. La jeune femme, heureusement l’a éconduit. Mais son amoureux faisait toujours la tête.

A un moment, le Dr Dulcamara est arrivé. Il nous a vendu, pas cher, ses fioles et ses potions qui avaient un bon goût de bordeaux. Avec la chaleur qu’il faisait, nous n’avons pas tardé a être un peu pompette.

Il a vendu au jeune homme un elixir d’amour dont je n’ai pas trop compris s’il devait lui permettre de conquérir toutes les femmes ou bien une seule. En tout cas, moi, ça ne m’a fait aucun effet. Il était bien charmant ce jeune homme, mais pas du tout mon genre. Et puis, excusez-moi, pas très bien nippé.

Le soir, nous avons été convié à la fête de village. Qu’est-ce que nous avons ri. Ça chantait, ça dansait, il y avait de quoi boire et de quoi manger… Et ça va vous paraître invraisemblable, la jeune fille s’est mis en tête d’épouser tout de suite le militaire, puis, sur un autre coup de tête, elle y a renoncé.

Ha ! la jeunesse de maintenant, ce n’est plus ce que c’était. Le sergent, tout brise-cœur qu’il était, se demandait vraiment ce qu’il lui arrivait. On a bien raison de dire : « Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie…»

Enfin, tout s’est bien fini. Le jeune homme et la jeune demoiselle se sont réconciliés, il se sont embrassé. Voire même un peu plus vu la chevelure et les vêtements en désordre de la demoiselle.

Du coup, on a été boire un coup. Puis j’ai repris mon vélo et je suis rentrée dans ma maison.

C’était bien, c’était chouette…

Eh oui, dimanche je suis allée à l’opéra Bastille regarder et écouter, en bonne compagnie, L’Elexir d’amour, de Donnizetti (dont j’ai plus ou moins raconté l’intrigue ci-dessus). Ce fut un spectacle charmant et bien agréable, même si la voix de la soprane n’était pas vraiment forte, même, si, et même ça. J’ai beaucoup aimé la mise en scène légère et enlevée, pleine de trouvailles scéniques et les décors, magnifiques.

Ensuite, nous avons été boire un coup pour les uns, se restaurer pour les autres dans un bar-restaurant au décor magnifique, derrière la Bastille et nous avons un peu discuter. Outre le plaisir de revoir (entre autres) Vroumette, Kozlika (merci merci pour avoir organisé), Droop, Shaggoo, Nawal, Traou, et plein d’autres (je ne connais qu’eux, mais j’ai oublié leurs noms), j’ai eu le grand plaisir de rencontrer de visu Chondre, Joël Riou, Zvedo, Franck Paul, Pascal, et la sublissime Tri Thin. Emue, je fus.

(Et évidemment, j’en ai oublié plein plein plein, j’ai très honte, je vous demande pardon à genoux et j’ajoute qui vous voulez…)