Toujours pas de logement. Mais pas de catastrophe non plus.
Nous continuons a envoyer les lettres à Xavier Emmanuelli avec copie à Mme Parigi, au Samu social. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous trouverez un modèle éventuel ici. A mettre à votre sauce bien sûr. Et n’oubliez pas de me demander par mail les véritables noms d’Aya et des siens via le mail. Les miennes, je ne les ai postées qu’aujourd’hui. Impossible de remettre la main sur mes timbres. Pourtant, j’en ai tout une collection puisque j’ai une réserve (la Poste me met de côté les timbres quand ils sortent). Qui a dit que j’étais bordélique ?
La responsable du pôle famille avait dit que dans une dizaine de jours, il y a aurait sans doute des chambres libérées et qu’Aya et sa famille serait prioritaires. Elle devait appeler Aya jeudi dernier. Aya a attendu toute la journée, en vain.
La FCPE de l’école où est le petit garçon a lancé une pétition. C’est une pétition papier. Mais si vous voulez la signer, envoyez-moi un mail, je vous enverrai le fichier. Je ne la mets pas en ligne car figurent leur vraie identité. Et on reste sur la ligne de la masquer sur le Web pour qu’ils ne soient pas victime de rétorsion par la suite. Il faudra l’envoyer ensuite à FCPE. Ecole maternelle. 56, rue d’Orsel. 75018 Paris.
L’amie qui s’occupe de la famille a lancé une souscription. Mais ne se décide pas à créer un compte spécial. Alors je ne sais pas trop quoi faire avec tous ceux d’entre vous qui m’ont proposé de l’argent. Je vous tiendrai au courant.
La petite va de temps en temps à l’école, quand elle a quelqu’un qui l’emmène ou quand elle reste dormir chez son arrière grand-mère.
Quant à Aya, elle tient le coup. Mais il y a des façons de vivre sa grossesse plus heureuse.
Le journal le 18e du mois lui consacrera un papier le mois prochain. Mais avec les événements actuels, inutiles de compter sur les autres je crois… Dommage. Cela aurait pu être une belle enquête sur l’exclusion.