Passent les jours et passent les semaines, ni temps passé ni les écrits ne reviennent.
Les idées sont là, tout comme l’envie. Je peaufine à longueur de journées des petites notes, toujours plus drôles, toujours plus spirituelle. Ne suis-je pas une fille follement spirituelle (si vous êtes d’accord, tapez 1, si vous n’êtes pas d’accord, oubliez les SMS).
Mais au moment de passer devant l’ordi, il n’y a plus personne, plus rien. L’effort physique demandé est bien trop important pour ma petite santé fragile et pour ma grande fatigue.
Vous aviez remarqué, vous, que c’était si fatigant et douloureux d’écrire. Douloureux musculairement parlant.Je suis pour ma part si concentrée que je me crispe. J’en ai parfois des courbatures.
J’ai mal au doigt, mal aux bras. Mes épaules sont douloureuses et mon cou, n’en parlons même pas. Il m’arrive même d’avoir mal aux fesses. Ah bon ? vous exclamerez-vous interloqués. Aux fesses ? Mais pourquoi donc ?
C’est simple, devant mon clavier, je me mets sur la pointe des pieds et je coince mes genoux sous la table de mon bureau, et c’est dans cette position pour le moins tendue que je me concentre sur mon écran (uniquement quand j’écris pour moi, au bureau, je serais plutôt du genre… avachie dans mon fauteuil).
Alors en ces jours où je concentre toutes mes forces sur ce que je ne peux pas faire autrement que d’exécuter (enfants, boulots, réunions, etc.), je regarde mon clavier d’un air mauvais… Et je m’en vais m’allonger sur mon canapé. Qui n’en reviens pas, je ne l’ai jamais autant fréquenté que ces derniers jours. Sauf quand j’étais en fin de grossesse. Mais ça ne compte pas. Je n’étais plus moi-même mais une grosse baleine échouée sur un banc de sable…
Je surfe mollement. Je vais visiter les amis, les fidèles, je laisse ou pas des messages. Quand la note est trop longue, souvent, je zappe. Pas le courage.
Ça ne peut pas durer. Il faut que je réagisse. Il faut que je commence, oui, mais par quoi ? j’ai la cervelle en bouillie.Je suis mou si mou, et j’ai beau boire et éliminer, rien ne vient.
Rien ?
Eh bien, c’est mal me connaître. Puisque je ne suis pas capable d’écrire plus de quarante lignes d’affilée, pourquoi ne pas faire travailler les autres à ma place.
Alors je ne vous demanderai pas d’écrire les courriers au maire concernant la collation de l’école qui ne va vraiment pas, les toilettes, mal construites l’an passé, qui refoulent et que l’on doit fermer (et où font-ils pipi nos enfants, je vous le demande…), ni le mail à la DRH exigeant des documents exploitables pour commencer la négociation sur les salaires, ni les comptes du CE à mettre à jour avant la fin, prochaine, de mon actuel mandat…
Non, cela je me le garde.
Par contre, je voudrais bien que vous réfléchissiez à cette phrase
« Dites-le en photo et en chanson »
A savoir : choisissez une chanson que vous aimez bien et illustrez-la d’une photo que vous prendrez pour l’occasion. Ou une photo que vous aimez bien et trouvez une chanson qui raconte son histoire.
Vous trouverez des exemples sur un de mes multiples albums photos
Ou encore là (cliquez)
Pour participer, vous avez deux solutions : soit vous postez sur votre propre blog et vous traquebaquez sur cette note. Soit vous m’envoyez un mail avec la photo et la chanson et je les mets de votre part sur mon blog.
Concours ouvert à tous, bloggeurs, non-bloggueurs, amis, inconnus… Y aura pas de prix, juste un plaisir partagé
Photos personnelles et originales demandées. Et je préfère vous dire que je censurerai tout ce qui sera vulgaire, raciste ou sexiste.
