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J’ai passé la journée avec des gamins de 8 et 9 ans. Ereintant. C’est bien simple, aujourd’hui, j’ai la crève.

Le rendez-vous est à 8 h 30 pour prendre le bus. Je me retrouve avec trois enseignants, dans un car avec 59 gamins bourrés d’énergie (je crois d’ailleurs que je vais changer les céréales de mes filles, tant d’énergie quand même, en ont-elles vraiment besoin). Une fois assis, nous leur demandons de la boucler, la ceinture. Leur gueule, j’aurais aimé aussi un peu, mais bon, il ne faut pas trop en demander. Ils partent en excursion, ils sont excités comme des puces… c’est normal qu’ils parlent tous en même temps et à tort et à travers.

Ce qui est amusant à cet âge-là, c’est quand vous leur tournez le dos, vous n’êtes jamais sûr que celui qui crie est une fille ou bien un garçon.

J’ai l’impression furtive d’être une hôtesse de l’air contrôlant que ses voyageurs soient bien attachés. Sauf que pour les contrevenants, mes arguments ne sont pas tout à fait les mêmes, ni le ton employé d’ailleurs.

C’est là que l’on voit tout de suite les mômes éduqués et ceux qui ne le sont pas. Il y a ceux qui ne se sont pas posé de question, ont vu la ceinture et l’ont fermée, comme ma fille par exemple (il faut bien se faire des petits compliments de temps en temps) et ceux qui ont superbement ignoré la chose. En général ces derniers, garçons comme filles, rechignent à la mettre quand on le leur demande, puis développent des stratégies diverses et pas toujours réussies pour essayer de la défaire discrètement. Ça promet !

Nous allons à la base nautique de Choisy-le-Roi. Dans cette école, les enfants de CM 1 ont à leur programme huit séances de voiles en ce début d’année. Evidemment, je me suis inscrite pour accompagner la première vraie journée d’automne : il fait gris, il pleutmouille, l’air est saturé d’humidité et je regrette amèrement d’avoir quitté ma couette chaude et douillette. Ainsi que le silence de ma chambre. J’aurais dû apporter mes boules quiès.

Cela me permet tout de même de me faire une idée des jeux les plus en vogue dans cette classe d’âge, dans cette école.

– Le 007. Très surprenant le 007, à bien des égards. D’abord parce que c’est bien de l’espion qu’il s’agit. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il soit un héros particulièrement moderne. Ce n’est ni Spiderman ni Titeuf. En quoi consiste le 007 ? Eh bien pas du tout à espionner les autres. Deux enfants se mettent face à face et doivent faire les mêmes gestes en répétant très vite : 007, 007… Les gestes : mettre les mains en visières sur le front, derrière la tête, etc. Le dernier de la série consistant à mettre ses deux mains en pistolet et de viser l’autre. Bref, un jeu de main comme il en existe des milliers dans les cours de récréation. Petite particularité, les garçons y jouent aussi, entre eux ou avec des filles. Ce qui est plutôt rare pour un jeu de main (et pas de mauvais esprit s’il vous plait…).

– Le deuxième amusement, très en vogue, est encore un jeu de main. Mais plus classique celui-ci puisqu’il ne sévit que chez les filles. A ceci près, c’est qu’il faut chanter une comptine que les enfants en général apprennent en CP, voire en maternelle. Et les grands aiment assez peu chanter des chansons de petits… « Un éléphant se balançait sur une branche… » Le rythme est très rapide et les mains s’envolent dans des combinaisons compliquées. J’ai vu Lou y jouer aussi et c’est curieux car elle n’a pas du tout importé cela à la maison.

– Le troisième jeu est d’une bêtise consternante et s’il est mixte. Il touche cependant plus les garçons que les filles. Il s’agit de faire semblant de passer un message. Un faux jeu du téléphone en quelque sorte. Un enfant dit à un autre, en général celui qui est devant lui : « De la part d’Untel, Unetelle est amoureuse de X » sans que bien sûr ni Untel ni Unetelle ne soient à l’origine de ce message » J’ai trouvé curieux que cela excite autant les garçons. Dans mon souvenir, ils étaient assez peu démonstratifs sur ces sujets en public et s’ils entendaient ce genre de racontars, ils faisaient semblant de s’en désintéresser totalement, ils étaient bien au-dessus de ça. Ceux que j’ai en face de moi ne sont pas du tout au-dessus, ils sont en plein dedans. Et puis le naturel reprend le dessus et les messages passés se font rapidement plus grossiers, plus vulgaires, plus méchants. À ce moment-la, certaines filles cessent de jouer. Ça ne les amuse plus du tout. Quant aux autre, je finis par leur demander si ça les amuse de répéter ce genre de conneries, si elles sont contentes de dire que leur petite camarade est grosse, sale ou salope… Rougissante mais une plus impertinente que les autres, une blondinette aux joues rondes et aux yeux bleus, me répond : « Ben oui c’est amusant, et puis on est encore petites… » Je lui rétorque que cela ne devait pourtant pas l’empêcher de réfléchir.

Gloussement idiot de la pré ado qui va en faire baver à ses parents, cela se voit comme le nez au milieu du visage…

Au bout d’une heure bien tassée d’embouteillages et de bruit intense, je descends enfin de ce bus, soulagée. Le mal de crâne me guette. Il ne s’en fallait pas de beaucoup plus. C’est l’autre classe qui commence la voile, la nôtre devant occuper sa matinée à un jeu style chasse au trésor par équipe. Les enfants sont répartis en quatre groupes avec chacun un trésor à défendre et des cordes qu’ils doivent glisser dans leur pantalon et que leurs adversaires doivent attraper. Chaque trésor volé compte 10 points, chaque corde 1.

Moi, je fait arbitre. L’instit a bien essayé de me faire intégrer une équipe mais, franchement, je ne me vois pas courir comme une dératée avec une corde qui sort de mon pantalon. Lui ne s’en prive pas. Je mets un moment à comprendre les règles. Il faut dire qu’elles fluctuent au fur et à mesure des parties. A la fin de chacune, il y a débriefing et chacun doit dire ce qui lui a plus ou pas, propose la modification au réglement et met cet amendement aux voix. Ainsi, une règle pour interdire la trahison s’est vue repousser.

C’est que les gamins sont malins. Les jaunes et les verts proposent ainsi une alliance aux rouges qui acceptent. mais les premiers en profitent pour piquer tous les trésors des seconds et une partie de leurs cordes. Fureur des rouges. J’ai même vu plus fort. Pour faire alliance, il faut que tous les membres du groupe soient d’accord. Les rouges et les bleus veulent faire alliance, sauf un bleu. Chacun pour sa gueule, telle est sa devise. Un autre bleu annonce aux rouges que tout est arrangé, que tout le monde est d’accord. Le bleu qui ne veut pas d’alliance en profite pour dépouiller les rouges de leurs trésors. Et les bleus, sachant qu’il n’y a pas ’alliance, se ruent à l’attaque des cordes des rouges…Re fureur des rouges. l’un d’eux pleure de rage et je dois lui expliquer que son équipe avait tellement envie de cette alliance qu’elle a passé quinze minutes sur les vingt de la manche à en discuter les termes et que, du coup, elle n’a pas porté attention à celui qui ne voulait pas. Moralité ; il ne faut jamais prendre ses désirs pour des réalités.

Les commentaires de l’instit sont assez marrants dans ce cas-là : contre le renversement d’alliance, il met devant leurs contradictions ceux qui avaient voté contre la règle l’interdisant. A chaque fois, il donne son avis : j’aime, j’aime pas, mais c’est aux enfants de choisir et de se souvenir de ce qu’ils ont choisi. Lui, il est un joueur comme les autres et respecte à la lettre les règles votées, y compris celles pour lesquelles il est contre. « Oui, mais vous aviez dit que ce n’était pas bien. » « Ce n’est pas bien, mais fallait pas voter pour. »
Un certain apprentissage de la démocratie, l’éducation civique sur le terrain. Très efficace.

Je ne me demande plus pourquoi les enfants adorent ce maître ou le déteste. Il est dans le charme, le spectacle, la mise en scène. Certains apprécient la pièce, d’autres détestent.

Le jeu déroule plutôt bien sauf pour un gamin qui fait fait une mauvaise chute et se foule le genou. Et un autre particulièrement odieux qui est plus souvent collé au piquet qu’autre chose. Pour saisir la corde d’une fille, il lui a d’abord attrapé la natte – qu’elle a fort longue – et l’a balancée (la fille, pas la natte, ce n’était pas un postiche) dans les orties. Je lui demande la corde de sa camarade et la sienne, l’interdisant ainsi de jeu jusqu’à la fin de la partie. Évidemment, il me fait le coup de l’innocent bafoué et trahi par une (salope) de fille. Avec moi, il est bien tombé. Puis il refuse de se soumettre. Il croit sans doute qu’il m’impressionne avec son 1,20 mètre et que je ne vais pas insister. Il ne me connaît pas. Il passe toute la deuxième manche puni à regarder les autres courir dans tous les sens. Lors de la troisième, il ne joue pas longtemps. Pour empêcher un gamin de lui piquer sa corde alors qu’il était tombé par terre, il n’a rien trouvé de mieux que de lui balancer un grand coup de la sienne dans la figure. Deux fois. Très vilain geste immédiatement sanctionné par l’arbitre (faut être vraiment con pour faire ça devant moi quand même). Renvoyé à l’arbre.

En fait, passé le premier buisson, comme je ne l’ai pas suivi, il retourne jouer. Je m’en aperçois plus tard évidemment et je l’engueule. Il me fait le coup de celui qui n’a pas entendu. Alors là, j’en ai entendu des excuses bidons à la con, mais celle-là, jamais. J’ai une voix de stentor. Sans rire, quand il s’agit de faire une annonce dans une salle pleine à craquer de gens qui caquettent, c’est toujours à moi qu’on demande de hurler. Parce qu’on m’entend et de loin. A d’autres, lui dis-je, donc et au piquet ! de suite et que ça saute, sans ça, non seulement tu vas m’entendre, mais en plus tu vas sentir mon pied aux fesses. La sanction de l’instit est tombée peu après : définitivement éliminé du jeu…

Vers 12 h 30, nous sonnons le rassemblement. Les estomacs gargouillent grave, il est temps d’y remédier. Nous retournons près du lac où nous attendent les autres. Les enfants emmènent chacun leur pique-nique. Les adultes, eux, apportent des douceurs à mettre en commun. Et l’on essaie de faire en sorte que ça soit bon. Histoire de se faire une bonne bouffe. Nous dégustons donc des fruits et des légumes du jardin de l’ancien directeur de l’école qui continue d’animer les séances de voile car c’est sa passion, du foie gras de l’actuelle directrice qui est originaire du sud-ouest, des falafelles [de ma part qui ne suis pourtant ni libanaise ni grecque] délicieuses (l’animateur libanais dixit, c’est vrai que j’ai un excellent traiteur à côté de mon boulot chez qui je vais me régaler régulièrement), du pain en veux-tu en voilà, des ailes de poulets sublimes, des salades, du vin et un hydromel madérisé en apéro qui se laisse volontiers boire.

Pendant qu’on dresse la table, les enfants attendent. La consigne étant qu’ils commencent à manger en même temps que nous (pour avoir fini en même temps et qu’ils n’aillent pas faire les andouilles en nous attendant, au bord d’un lac…) Mais on prend du retard car le petit au genoux entorsé commence à souffrir et il faut le soigner. C’est là qu’on touche du doigt la délicate mission des instituteurs. La dernière fois qu’il y a eu des blessés (un accident de cour de récréation), ils avaient appelé le Samu qui a mis plus d’une heure à arriver. Là, nous n’étions pas à l’école, mais sur une base nautique un peu loin de tout. Des heures d’attente… Il était plus simple de téléphoner aux parents pour leur dire de prendre d’ores et déjà rendez-vous avec le médecin et de venir récupérer leur petit à la descente du car.

En attendant, nous n’avons rien pour soulager le gamin. Parce que les instits n’ont pas le droit d’administrer le moindre médicament à un enfant. Dans la trousse de secours, des bandages, des pansements, un désinfectant, de l’hémoclar et rien d’autres. Autant dire cautère sur jambe de bois, rien pour administrer vraiment les premiers secours en cas d’accident grave. Quand je demande si au moins on a du paracétamol pour que le petit ait moins mal, on me répond que non et que quand bien même on en aurait, on ne lui en donnerait pas parce que c’est interdit.

On a donc recours à une autre méthode, une médecine ultra-douce celle-là. Deux copains se dévouent pour rester avec le petit blessé et jouer avec lui en le faisant rire. Et un adulte reste constamment avec eux participant à l’entreprise de diversion. On voit donc le petit rigoler à s’en péter la sous-ventrière ce qui lui fait momentanément oublier son genou.

Pendant ce temps, nous partons faire de la voile. Enfin de la voile, c’est vite dit. Il n’y avait pas un souffle de vent. Rien, même pas une risée. Alors on sort les rames. Pagaie. Vraiment pas gai. Cela dit, c’est marrant à voir. Déjà, il faut montrer au mômes comment se tient une pagaie. Parce que ce que je vois, c’est du domaine du n’importe quoi. Tout pourvu que ce ne soit pas logique et pratique. En plus, on leur a laissé la voile. Je ne vous dis pas le carnage. Des optimistes tournant sur eux-mêmes dans un sens ou dans un autre, l’un des enfants pagayant pendant que l’autre essaie de repousser la baume qui vient constamment lui heurter la tête. Merdeeeeeuuuu.

Nous sommes revenus à l’embarcadère pour débarquer les voiles et le gamin virulent du matin. Il avait à peine quitté touché une rame qu’il traitait une gamine de tous les noms. Je ne l’ai pas entendu, mais les adultes qui avaient assisté à la scène étaient scandalisés et refusaient même de répéter les mots orduriers prononcés. Quand on sait qu’il s’agit d’enseignants et d’animateurs plutôt blasés, on se demande bien ce que ça pouvait être.

Nous sommes repartis. Bon, côté efficacité des rames, c’est pas bien mieux. Surtout chez certaines filles qui ont franchement du mal à comprendre le mot « ensemble ». Je donne des conseils, aide certains et certains, relayée par l’ancien directeur, nettement plus pédagogue que moi. Normal, c’était son métier… Au bout du lac, nous pouvons tout de même faire admirer aux enfants deux cormorans (je ne savais pas qu’il y en avait si près de Paris), un héron cendré, des familles de canards et un couple de cygnes et leurs petits. Au loin, les cheminées de la zone industrielle recrachent leur poison, empuantissant l’air. Et après on se demande pourquoi les enfants sont toujours malades…

La séance prend fin dans le désordre. Je me dis que les gamins, crevés d’avoir couru, ramé, vont être un peu calme dans le bus. Que nenni. C’est quasi pire qu’à l’aller. Je peux observer deux méthodes : celle de l’instit de ma fille, assis au fond du car et qui voit donc tous les enfants. Celle de l’instit de l’autre classe qui est au premier rang avec l’animatrice et une autre collègue, qui papotent et donc ne voit rien. Je me suis donc retrouvée, à mon corps défendant, en charge de surveiller la classe et les quelques débordements.

Trois gamines, dont celle que j’avais mouchée à l’aller, passent l’heure à me surveiller du coin de l’œil pour essayer de se détacher et de bouger comme elles l’entendent. Manque de pot pour elles, elles sont toutes les trois dans mon champs de vision. Elles croisent mon regard, se rassoient piteuses. De vraies petites pétasses… J’aimerais bien aimé qu’elles cessent leur manège, je n’ai pas envie de les voir, de faire les gros yeux, je m’en fous de leur petite provocation à la noix… Mais là, je suis obligée de les voir… Alors je regarde par la fenêtre, les embouteillages, les rues animées, m’interdisant de regarder dans le car…

Derrière moi, le front appuyé sur la vitre, une petite chantonne : 007, 007, 007, 007…

Le mercredi 29 septembre 2004, 22:28 par Marylène
j’adore ta façon de raconter, vivant et rapide jusqu’à la lassitude finale (de l’accompagnatrice donc, pas des gosses)… tu donnes à voir, à vivre… et à penser qu’il ne faut surtout pas faire accompagnateur de sortie scolaire !

Le jeudi 30 septembre 2004, 09:54 par Anne
Et ce soir tu vas regarder Le Pensionnat de Chavagnes avec des yeux émerveillés pour ce sens pédagogique qu’ils ont ??!! ;-)

Dure journée, en effet. J’espère que ça a plu à ta fille !

Le jeudi 30 septembre 2004, 10:33 par Racontars
Marylène : au contraire, il faut accompagner, parce que ça change de son train train, qu’on partage ça avec son enfant…

Anne : Oui, Lou adore ces journées voiles.
Pour le pensionnat, j’ai vu le premier, par curiosité, ça m’a suffit. C’est lamentable et totalement fantasmé. Je ne souhaite cette mascarade à aucun des mômes qui m’ont cassé les oreilles lol
Cela dit, je n’ai pas de problème avec l’autorité. Et les parents qui réclament un retour à l’autorité dans les écoles me font doucement rigoler : s’ils en avaient, eux, les profs n’en seraient pas là. L’enseignement est du ressort de l’école, l’éducation du ressort des parents.
Dans l’école de Lou, et surtout dans sa classe,à part le cas du garçon particulièrement dur de la tête, les gosses vont bien. Ils sont bruyants, d’accord, mais ils sont plutôt sympas et surtout terriblement vivant. Et ça, ça fait du bien.

Le jeudi 30 septembre 2004, 13:17 par Marylène
j’aurais dû rajouter un mega smiley derrière ma dernière phrase !
parce que voir une floppée de gamins, ça fait toujours un bien fou ! ça fait du bien comme tu dis…
ceci dit, mon truc préféré, c’est tenir un stand à la kermesse de l’école… c’est si beau de les voir rire tous ensemble !

Le jeudi 30 septembre 2004, 17:36 par Anne
Racontars : je suis bien d’accord, mais j’ai pas pu m’empêcher de te taquiner un peu, sale gosse que je suis restée ;-)

Le jeudi 30 septembre 2004, 18:20 par Samantdi
j’aime bien quand les parents nous accompagnent pour une sortie scolaire. 
Mais ce sont des journées tuantes, moi je vais m’y coller vendredi prochain, il me faudra le week-end pour m’en remettre !

Le dimanche 3 octobre 2004, 23:24 par lavomatic
Je suis vraiment ok avec ton commentaires Racontars ! J ai été pionne il y a qq années dans un lycée. Très souvent j ai vu des parents rappliquer pour faire sauter les heures de colle de leur cheres « anges ». Ils demandent soit disant un retour à l autorité, moi, ca me fait marrer, car quand on sert la vis dans l éducation nationale, c est les parents qui viennent raler !
en tout cas, tu es courageuse de faire des journees comme cela et d avoir le courage de les raconter !

Le vendredi 8 octobre 2004, 19:01 par obni
Je découvre ton carnet… ça me plait beaucoup

Le dimanche 10 octobre 2004, 18:12 par ta soeurette
A alors là tu me fais plaisir. je me sens comprise. Voilà l’été que j’ai passé. Le même dans les moindres détails! tout! les petites pestes, les odieux qu’on aurait envie de clouer à un arbre et d’oublier là, les adultes qui papotent dans le car au lieu de faire leur boulot. Le seul truc que j’ai pas vu c’est l’instit malin comme un singe. j’ai adoré l’instruction civique camouflé dans le jeu. Bravo!
gros bisous. a plus