Chaque matin est un cadeau.
Les lendemains de fête …déchantent bien sûr. Je suis réveillée à 8 heures du matin par un curieux bruit. Malgré les brumes du sommeil et le reste de vapeur d’alcool, je finis par réagir : merde, il pleut. Et tout le linge qui est dehors ! Maman met à sécher les affaires dans un petit patio qui jouxte notre chambre. Je me précipite, décroche le linge à toute allure, et je vais le poser dans le salon. C’est pas tout à fait sec, mais on avisera plus tard. Pour le moment, il est urgent de retourner se coucher.
Une heure plus tard, dans mon rêve, quelqu’un frappe à la porte de façon violente et soutenue. Ça résonne dans mon crane qui a visiblement opté pour la migraine… ‘tain, maugrée-je, personne ne peut lui ouvrir. C’est encore sur moi que ça tombe… J’ouvre les yeux. Le sol vibre. Apparemment, quelqu’un est en train de faire tomber des cloisons dans un appartement, quelque part, dans l’immeuble. Comme ici, rien n’est insonorisé, on a l’impression que tout se passe chez soi. Dans notre chambre, ça va, mais près de celle de ma mère, c’est infernal. D’ailleurs, celle-ci ne tarde pas à se lever. Là ! rien à faire, impossible de rester au lit.
Le ciel est gris presque uniformément. On ne voit quasiment pas la mer. C’est Brest dans un de ses grands jours. Nous n’avons dès lors rien d’autre à faire que de nous reposer. Ce à quoi nous nous employons avec toute l’énergie dont nous sommes capables. Les filles réclament un DVD, le premier Harry Potter, prêté par S. Maman ne connaissait pas, elle se régale. Je lui promets de lui envoyer les bouquins déjà sortis.
Sur le coup de 17 heures (avant, ce n’est pas la peine, c’est fermé), nous décidons de monter, Fritz et moi, dans la ville haute pour aller à l’Office de tourisme et nous balader un peu. Nous enfilons nos vêtements de pluie car celle-ci ne s’est pas calmée. Nous montons donc la grande avenue qui mène aux ramblas. Je ne retire pas grand-chose de l’office du tourisme, sauf une carte de la région et un livret qui me donnera quand même quelques idées.
Nous faisons un tour dans la vieille ville. C’est tellement joli, même sous la pluie. Nous regardons les boutiques, pas très nombreuses en fait quand on connaît l’importance économique de la ville. Mais certaines sont très belles. Il y a notamment des artisans bijoutiers qui font des choses remarquables. Mais j’en ai vite plein le dos, c’est le cas de le dire, il est déjà 19 heures et je demande à Fritz de rentrer. Maman nous a fait une bonne bouffe. Un peu d’ordi pour raconter cette trépidante journée et extinction des feux.
Le jeudi 6 mai 2004, 22:14 par caro
aaaahhh la la heureusement qu’il y a toujours une ou deux boutiques mignonnes pour se distraire et que ta mère soigne quelques bons petits plats !!!! punaise j’espère que quand tu viendras en juin on aura 25 °C tous les jours et un grand ciel bleu (ceci dit mon dvd player marche pas mal sur l’ordi et puis on se fera AUSSI des bonnes petites bouffes !!)
bisous et bonne nuit ma belle !
Le vendredi 7 mai 2004, 15:45 par Anne
Euh sorry for disturbing… en mettant mes yeux j’ai trouvé l’email de Falo sur son blog.
La première partie de mon mail reste valable !
@+